Empire d'Iran
L'actualité et l'histoire à travers les armoiries, les drapeaux, les décorations et la généalogie.
Pages
▼
Anniversaire du Prince Reza Pahlavi
Aujourd'hui 31 octobre 2013, 53e anniversaire de SAI le Prince Reza Pahlavi, Chef de la Maison Impériale d'Iran, Empereur (Shah) titulaire d'Iran.
Commémoration du décès du Grand-Duc Côme (Cosimo) III de Toscane
Aujourd'hui 31 octobre 2013, commémoration du 290e anniversaire du décès de Côme (Cosimo) III de Médicis, Grand-Duc de Toscane.
Côme (Cosimo) III de Médicis
Anniversaire de l'Infant Pierre Charles (Pedro Carlos) d'Orléans-Bragance
Aujourd'hui 31 octobre 2013, 68e anniversaire de l'Infant Pierre Charles (Pedro Carlos) d'Orléans-Brangance, Empereur titulaire du Brésil (branche de Petropolis).
Pierre Charles (Pedro Carlos) d'Orléans-Brangance
Rois et Reines de Castille - Pierre (Pedro) Ier le Cruel de Castille
Pierre (Pedro) Ier le Cruel de Castille est le fils d'Alphonse (Alfonso) XI le Juste de Castille et de Marie (Maria) de Portugal. Il est le demi-frère d'Henri (Enrique) II le Fratricide de Trastamare.
Pierre (Pedro) Ier le Cruel de Castille
(Burgos, 30 août 1334 - Montiel, 23 mars 1369)
Infant de Castille et Léon
Roi de Castille et Léon (1350), de Tolède (1350), de Galice (1350), de Cordoue (1350), de Jaén (1350), de Séville (1350), de Murcie (1350)
Il s'est marié trois fois, avec :
(1 - 1352, mariage secret) Marie (María) de Padilla
(2 - 1353, mariage annulé) Blanche (Bianca) de Bourbon
(3 - 1354, légitimité incertaine) Jeanne (Juana) de Castro
1 - Marie (María) de Padilla
(v.1334 - Séville, août 1361)
2 - Blanche (Bianca) de Bourbon
(1339 - 1361)
Reine consort de Castille et de Léon (1353)
3 - Jeanne (Juana) de Castro
( ? - 21 août 1374)
Reine consort (?) de Castille et Léon (1354),
puis Reine douairère (?) de Castille et Léon (1369)
Archevêques de Lyon - Robert d’Auvergne
Robert d’Auvergne
( ? - 6 janvier 1234)
Evêque de Clermont (1195)
puis Archevêque-Comte de Lyon (1227)
( ? - 6 janvier 1234)
Evêque de Clermont (1195)
puis Archevêque-Comte de Lyon (1227)
Rois et Reines de Castille - Alphonse (Alfonso) XI le Juste de Castille
Alphonse (Alfonso) XI le Juste de Castille est le fils de Ferdinand (Fernando) IV l'Ajourné de Castille et de Constance (Constança) de Portugal.
Alphonse (Alfonso) XI le Juste de Castille
(Salamanque, 13 août 1311 - Gibraltar, 26 mars 1350)
Infant de Castille et Léon
Roi de Castille et Léon (1312), de Tolède (1312), de Galice (1312), de Cordoue (1312), de Jaén (1312), de Séville (1312), de Murcie (1312)
Il s'est marié deux fois, avec :
(1 - 1325, annulé en 1327) Constance (Constança) de Peñafiel
(2 - 1328) Marie (Maria) de Portugal
1 - Constance (Constança) de Peñafiel
(Garcimuñoz, v.1320 - Santarém, 13 novembre 1345)
Reine consort de Castille et Léon (1325) par son premier mariage,
puis Infante consort de Portugal (1339) par son second mariage
Reine consort de Castille et Léon (1325) par son premier mariage,
puis Infante consort de Portugal (1339) par son second mariage
2 - Marie (Maria) de Portugal
(9 février 1313 - Evora, 18 janvier 1357)
Infante de Portugal
Reine consort de Castille et Léon (1328),
puis Reine douairière de Castille et Léon (1350)
Commémoration du décès du Roi Jean (Johann) Ier de Saxe
Aujourd'hui 29 octobre 2013, commémoration du 140e anniversaire du décès de Jean (Johann) Ier Wettin, Roi de Saxe.
Jean (Johann) Ier de Saxe
Rois et Reines de Castille - Ferdinand (Fernando) IV l'Ajourné de Castille
Ferdinand (Fernando) IV l'Ajourné de Castille est le fils de Sanche (Sancho) IV le Brave de Castille et de Marie (María Alfonso) de Molina.
Ferdinand (Fernando) IV l'Ajourné de Castille
(Séville, 6 décembre 1285 - Jaén, 7 septembre 1312)
Infant de Castille et Léon
Roi de Castille et Léon (1295), de Tolède (1295), de Galice (1295), de Cordoue (1295), de Jaén (1295), de Séville (1295), de Murcie (1295)
Il s'est marié avec :
(1302) Constance (Constança) de Portugal
Constance (Constança) de Portugal
(3 janvier 1290 - Sahagún, 18 novembre 1313)
Infante de Portugal
Reine consort de Castille et Léon (1302),
puis Reine douairière de Castille et Léon (1312)
Archevêques de Lyon - Jean de Bellemains alias Bellême
Jean de Bellemains alias Bellême
(En Angleterre, ? - ap.1200)
Evêque de Poitiers (1162)
puis Archevêque de Narbonne (1181 – non sacré),
puis Archevêque-Comte de Lyon (1182)
(En Angleterre, ? - ap.1200)
Evêque de Poitiers (1162)
puis Archevêque de Narbonne (1181 – non sacré),
puis Archevêque-Comte de Lyon (1182)
puis Emérite de Lyon (1193)
Fête nationale - Turquie
Aujourd'hui 29 octobre, fête nationale (journée de la République) de la République de Turquie (Türkiye Cumhuriyeti).
Turquie
Rois et Reines de Castille - Sanche (Sancho) IV le Brave de Castille
Sanche (Sancho) IV le Brave de Castille est le fils d'Alphonse (Alfonso) X le Sage de Castille et de Yolande (Violante) d'Aragon.
Sanche (Sancho) IV le Brave de Castille
(Séville, 12 mai 1258 (ou 1257) - Tolède, 25 avril 1295)
Infant de Castille et Léon
Roi de Castille et Léon (1284), de Tolède (1284), de Galice (1284), de Cordoue (1284), de Jaén (1284), de Séville (1284), de Murcie (1284)
Il s'est marié avec :
(1282) Marie (María Alfonso) de Molina
Marie (María Alfonso) de Molina
(v.1265 - Valladolid, 1er juillet 1321)
Infante de Léon
Reine consort de Castille et Léon (1284),
puis Reine douairière de Castille et Léon (1295)
Régente de Castille et Léon (1295)
Archevêques de Lyon - Guichard
Guichard
( ? - Lyon, 27 septembre 1181)
Abbé de Pontigny (1136)
Archevêque de Lyon (1165-1180) et Comte de Lyon (1173)
( ? - Lyon, 27 septembre 1181)
Abbé de Pontigny (1136)
Archevêque de Lyon (1165-1180) et Comte de Lyon (1173)
Armorial des communes de France : le 800e
C'est avec plaisir que je vous informe de la publication aujourd'hui du 800e article sur le blog de l'Armorial des communes de France.
Venez nombreux y faire une petite visite..
Venez nombreux y faire une petite visite..
Bientôt de retour
Suite à quelques problèmes personnels, je n'ai pas été en mesure d'ajouter de nouvelles publications depuis le 12 octobre, tant sur le blog principal que sur les autres blogs. Les seules publications apparues depuis cette date étant celles qui avaient été préparées par avance.
Si tout se passe normalement, je devrais être en mesure de reprendre progressivement les publications d'ici quelques jours, pour graduellement retrouver le rythme habituel.
Si tout se passe normalement, je devrais être en mesure de reprendre progressivement les publications d'ici quelques jours, pour graduellement retrouver le rythme habituel.
Archevêques de Lyon - Dreux
Dreux alias Drogon
( ? - ap.1165)
Archidiacre de Lyon (av.1163)
Archevêque de Lyon (1163-1165 – non sacré)
( ? - ap.1165)
Archidiacre de Lyon (av.1163)
Archevêque de Lyon (1163-1165 – non sacré)
Rois et Reines de Castille - Alphonse (Alfonso) X le Sage de Castille
Alphonse (Alfonso) X le Sage de Castille est le fils de Ferdinand (Fernando) III de Castille et de Béatrice Elisabeth (Beatriz Isabel) de Hohenstaufen.
Alphonse (Alfonso) X le Sage de Castille
(Tolède, 23 novembre 1221 - Séville, 4 avril 1284)
Infant de Castille et Léon
Roi de Castille et Léon (1252), de Tolède (1252), de Galice (1252), de Cordoue (1252), de Jaén (1252), de Séville (1252), de Murcie (1266)
Roi des Romains (1257)
Roi des Romains (1257)
Il s'est marié avec :
(1246) Yolande (Violante) d'Aragon
Yolande (Violante) d'Aragon
(Saragosse, 1236 - Roncesvalles, v.1300)
Infante d'Aragon
Princesse consort de Castille et Léon (1246),
puis Reine consort de Castille et Léon (1252),
puis Reine douairière de Castille et Léon (1284)
Archevêques de Lyon - Heraclius de Montboissier
Heraclius de Montboissier
( ? - 11 novembre 1163)
Chanoine de Lyon
( ? - 11 novembre 1163)
Chanoine de Lyon
Archevêque de Lyon (1153)
Exarque du Royaume de Bourgogne (1157)
Rois et Reines de Castille - Ferdinand (Fernando) III de Castille
Ferdinand (Fernando) III de Castille est le fils d'Alphonse (Alfonso) IX de Léon, Roi de Léon et Galice et de Bérengère (Berenguela) Ire de Castille, briévement Reine de Castille et Tolède.
Au décès de son oncle Henri Ier de Castille, sa mère devient Reine de Castille et Tolède. Toutefois, celle-ci ne conserve la couronne castillane que moins d'un moins, préférant la céder à son fils Ferdinand. De la sorte, au décès d'Alfonse IX de Léon, Ferdinand pourra réunir les deux couronnes de Castille et de Léon sur sa seule personne. Elles ne seront dès lors plus séparées.
Au décès de son oncle Henri Ier de Castille, sa mère devient Reine de Castille et Tolède. Toutefois, celle-ci ne conserve la couronne castillane que moins d'un moins, préférant la céder à son fils Ferdinand. De la sorte, au décès d'Alfonse IX de Léon, Ferdinand pourra réunir les deux couronnes de Castille et de Léon sur sa seule personne. Elles ne seront dès lors plus séparées.
Saint Ferdinand (Fernando) III de Castille
(Peleas de Arriba, v.1199 - Séville, 30 mai 1252)
Infant de Léon
Roi de Castille (1217), de Tolède (1217), de Léon (1230), de Galice (1230), de Cordoue (1236), de Jaén (1246), de Séville (1248)
Il s'est marié deux fois, avec :
(1 - 1219) Béatrice Elisabeth (Beatriz Isabel) de Hohenstaufen
(2 - 1237) Jeanne (Juana) de Dammartin
1 - Béatrice Elisabeth (Beatriz Isabel) de Hohenstaufen
(1205 - Toro, 5 novembre 1235)
Princesse de Souabe
Reine consort de Castille (1219) et de Léon (1230)
2 - Jeanne (Juana) de Dammartin
(v.1220 - Abbeville, 12 mars 1279)
Comtesse d'Aumale (1237), de Ponthieu (1251)
Reine consort de Castille (1237) et de Léon (1237)
Anniversaire du Duc Edouard (Edward) de Kent
Aujourd'hui 9 octobre 2013, 78e anniversaire de SAR le Prince Edouard (Edward) Windsor, Duc de Kent, Comte de Saint Andrews et Baron Downpatrick.
Edouard (Edward) de Kent
Rois et Reines de Castille - Bérengère (Berenguela) Ire Castille
Bérengère (Berenguela) Ire de Castille est la fille d'Alphonse (Alfonso) VIII le Bon de Castille et d'Aliénor (Leonor) Plantagenêt. Elle est la soeure d'Henri (Enrique) Ier de Castille.
Après avoir assumé la régence de Castille et Tolède durant le court règne de son frère Henri Ier, elle hérite à la mort de ce dernier, de la couronne castillane qu'elle conserve moins d'un mois avant de la transmettre à son fils Ferdinand. Ce dernier héritera quelques années plus tard de la couronne de Léon réunissant ainsi les deux royaumes sur une même tête.
Après avoir assumé la régence de Castille et Tolède durant le court règne de son frère Henri Ier, elle hérite à la mort de ce dernier, de la couronne castillane qu'elle conserve moins d'un mois avant de la transmettre à son fils Ferdinand. Ce dernier héritera quelques années plus tard de la couronne de Léon réunissant ainsi les deux royaumes sur une même tête.
Bérengère (Berenguela) Ire de Castille
(Ségovie, 1180 - Burgos, 8 novembre 1246)
Infante de Castille
Régente de Castille et Tolède (1214)
Régente de Castille et Tolède (1214)
Rois et Reines de Castille - Henri (Enrique) Ier de Castille
Henri (Enrique) Ier de Castille est le fils d'Alphonse (Alfonso) VIII le Bon de Castille et d'Aliénor (Leonor) Plantagenêt. Il est le frère de Bérengère (Berenguela) Ire de Castille.
Henri (Enrique) Ier de Castille
(Valladolid, 14 avril 1204 - Palencia, 6 juin 1217)
Infant de Castille
Roi de Castille et Tolède (1214)
Rois et Reines de Castille - Alphonse (Alfonso) VIII le Bon de Castille
Alphonse (Alfonso) VIII le Bon de Castille est le fils de Sanche (Sancho) III le Désiré de Castille, Roi de Castille et de Tolède, et de Blanche (Blanca) de Navarre.
Alphonse (Alfonso) VIII le Bon de Castille
(Soria, 11 novembre 1155 - Gutierre-Muñoz, 5 octobre 1214)
Infant de Castille
Roi de Castille et Tolède (1158)
Il s'est marié avec :
(1176) Aliénor (Leonor) Plantagenêt
Aliénor (Leonor) Plantagenêt
(Domfront, 1161 - Las Huelgas de Burgos, 31 octobre 1214)
Princesse d'Angleterre
Reine consort de Castille et Tolède (1176),
puis Reine douairière de Castille et Tolède (1214)
Archevêques de Lyon - Pierre
Pierre
( ? - Acre, 29 mai 1139)
( ? - Acre, 29 mai 1139)
Evêque de Viviers (v.1125)
puis Archevêque de Lyon (1131)
puis Archevêque de Lyon (1131)
Légat en France (v.1131)
Commémoration de la naissance du Roi Louis-Philippe Ier des Français
Aujourd'hui 6 octobre 2013, commémoration du 240e anniversaire de la naissance de Louis-Philippe Ier d'Orléans, Duc d'Orléans, Roi des Français.
Louis-Philippe Ier d'Orléans
Archevêques de Lyon - Renaud de Semur
Bienheureux Renaud de Semur
( ? - 7 août 1129)
Abbé de Vézelay
( ? - 7 août 1129)
Abbé de Vézelay
Archevêque de Lyon (1129)
Légat en France (1129)
Commémoration du décès du Roi Auguste III de Pologne
Aujourd'hui 5 octobre 2013, commémoration du 250e anniversaire du décès d'Auguste III Wettin, Roi de Pologne, Grand-Duc de Lituanie et Electeur de Saxe.
Auguste III Wettin
Archevêques de Lyon - Présentation
Probablement fondée en 43 av. J.C., par le Consul romain Lucius Munatius Plancus, l’actuelle ville de Lyon connaît dès son origine, en raison de son positionnement au confluent du Rhône et de la Saône, une importance, politique, stratégique et économique de premier rang dans la partie occidentale de l’Empire Romain.
Dès le second siècle de notre ère, vers 150, une communauté chrétienne y prend forme sous l’impulsion de Saint Pothin, prêcheur probablement venu du Levant et traditionnellement reconnu comme premier Evêque de la ville. Celui-ci, avec plusieurs de ses condisciples, au nombre desquels la fameuse Sainte Blandine, y connaîtra le martyre en 177.
Remplacé par Saint Irénée, c’est sous le très long épiscopat de ce dernier, presque 50 ans, que l’Eglise connaît à Lyon son véritable essor, suite à quoi le Diocèse est, dès le IIIe siècle, élevé au rang d’Archidiocèse Métropolitain.
L’éclatement de l’Empire Romain ne bloque pas le développement de Lyon, qui devient la ville principale du Royaume des Burgondes, puis de Royaume de Bourgogne.
En 1078, le Pape Grégoire VII accorde à l’Archevêque de Lyon le titre de "Primat des Gaules", lui accordant ainsi de jure la prééminence sur les quatre provinces ecclésiastiques de l’ouest du Rhin .
Le développement spirituel, va alors croître en parallèle au développement politique des pouvoirs de l’Archevêque. A la mort du Roi Rodolphe III de Bourgogne, son demi-frère Burchard, Archichancelier du Royaume est alors Archevêque de Lyon, et il parvient à se faire reconnaître dans l’héritage du Roi pour la suzeraineté sur la ville de Lyon. Après des décennies de conflit avec une partie du clergé et de la bourgeoisie lyonnaise, ainsi que ses puissants voisins, tout particulièrement le Comte de Forez, un accord de partage fini par être conclu en 1173, au titre duquel, l’Archevêque et les Chanoines de Lyon reçoivent, avec le titre de Comte , l’autorité sur la ville de Lyon, tandis que le Comte de Forez reçoit l’essentiel des territoires que possédait l’Archevêché à l’ouest du Rhône.
Si ce n’est l’octroi au cours du Moyen-Age, après il faut le dire une série de révoltes, de grandes libertés communales aux bourgeois lyonnais, la situation reste en l’état jusqu’à la Révolution. Lyon, est alors une ville au commerce prospère, et à l’activité intellectuelle et religieuse active. L’Archevêché de Lyon, bien que dépourvu de Pairie , est l’une des places les plus recherchées au sein de l’Episcopat français, tant par les revenus qu’il procure que par la position spirituelle et sociale qu’il recouvre, à la tête duquel quelques un des prélats français les plus importants s’y succéderont.
Durant cette période, Lyon a pour suffragants les Diocèses d'Autun, de Chalon-sur-Saône, de Langres et de Mâcon.
Dans le courant du XVIIIe de nouveaux diocèses vont venir s'y adjoindre, celui de Dijon, créé en 1731, celui de Saint-Claude, établi en 1742 par sécularisation de l'Abbaye du lieu, celui de Chambéry, créé en 1779, et enfin celui de Moulins, créé en 1787.
Avec la Révolution Française, les choses sont bouleversées. L’Archevêque et le Chapitre perdent leurs pouvoirs politiques. Puis, avec la "Constitution civile du Clergé" l’ancienne carte ecclésiastique est abolie, chaque département devenant le siège d’un Diocèse, avec des Evêques élus par les assemblées départementales. La crise provoquée par cette loi sera majeure, de nombreux Prêtres et Evêques "réfractaires" sont arrêtés ou contraints à l’exil et de nouveaux Evêques "constitutionnels" nommés à leur place. Le Diocèse de Lyon devient Diocèse du Rhône-et-Loire, puis après la division du département du Diocèse du Rhône, avec rang métropolitain, sous le titre de Métropole du Sud-Est, et couvrant les départements du Rhône-et-Loire (puis du Rhône et de la Loire), du Puy-de-Dôme, du Cantal, de la Haute-Loire, de l’Ardèche, de l’Isère, de l’Ain et de la Saône-et-Loire
Il faudra attendre la signature du Concordat de 1801 pour que la situation s’apaise.
Au titre de cet accord, les Evêques "constitutionnels" sont démis, tandis que le Pape demande en parallèle aux anciens Evêques "réfractaires" encore vivants leur démission formelle. De nouveaux prélats "concordataires" sont proposés par le Premier Consul (et bientôt Empereur) au Pape qui ensuite les nomme formellement.
La Révolution n’a pas pour autant détruit l’importance spirituelle de Lyon, et justement dans le cadre du Concordat, Bonaparte réserve l’important Archevêché de Lyon à son oncle Joseph Fesch.
Lyon conserve son rang métropolitain, avec maintenant pour suffragants, les Diocèses de Chambéry, Grenoble, Mende et Valence.
A la Restauration, le nouveau concordat de 1822, modifie la province métropolitaine de Lyon, en lui accordant pour suffragants les Diocèses d'Autun, de Saint-Claude, de Dijon, de Grenoble et de Langres. Simultanément, l’Archevêque de Lyon adjoint à son titre celui de l’Archevêché supprimé de Vienne.
De son côté, le Cardinal Fesch est contraint à un exil qui le conduira à terminer sa vie à Rome, loin de toute activité politique. Toutefois, demeurant toujours Archevêque de Lyon en titre, son Diocèse sera en conséquence et jusqu’en 1839 dirigé par des Administrateurs apostoliques, Archevêques responsables d’un autre Diocèse, chargés d’assurer sans en porter le titre, l'administration religieuse et temporelle du diocèse et de la province métropolitaine.
De cette époque débute la baisse de l’influence politique des Archevêques lyonnais, qui vont progressivement se recentrer sur leur mission pastorale, y compris même lors de la fameuse révolte des canuts de 1831, où l’Archevêque (Administrateur apostolique) de Pins, dont les opinions légitimistes il est vrai connues et reconnues, ne l’incitaient évidemment pas à soutenir le gouvernement orléaniste, plaça son action sur un strict plan religieux et social, sans prendre parti politiquement et publiquement pour un camp ou l’autre.
Avec l’avènement de la République en 1871 et la montée de l’anticléricalisme d’Etat, la situation se tendra un peu, toutefois, Lyon demeure moins réceptive que d’autres à la dialectique républicaine, de sorte que même la crise de 1905, et son point d’orgue, la loi de Séparation de l’Eglise et de l’Etat n’y entrainent pas de crise aussi aiguë qu’en d’autres lieux du pays.
L’Archevêque de Lyon est devenu un pasteur, qui, sans doute plus tôt que d’autres, s’est éloigné de l’essentiel des considérations de politique nationale, pour se recentrer sur les dimensions sociales et spirituelles de son ministère. Le meilleur exemple que nous pouvons donner à ce constat réside certainement dans l’activité du Cardinal Gerlier durant la seconde guerre mondiale. En 1942, il fait lire dans toutes les églises de sa province une lettre restée fameuse sur les "limites des droits de l’Etat" et organise dans les paroisses sous son autorité, à travers les écoles catholiques, les séminaires, les monastères, les abbayes et les églises de véritables filières de protection et de sauvetage des juifs, action qui lui vaudra en 1980, à titre posthume, la distinction de "Justes parmi les Nations" accordé par le Mémorial de Yad Vashem.
Sur le plan de l'organisation, la grande refonte de la carte ecclésiastique française de 2002, modifie la province issue de 1822. L'Archevêché de Diocèse de Lyon et Vienne reçoit pour suffragants les Diocèses d'Annecy, de Belley-Ars, de Chambéry, Maurienne et Tarentaise, de Grenoble, de Saint-Etienne, de Valence et de Viviers.
Enfin en 2006, Lyon retrouve son intitulé originel de Diocèse de Lyon, tandis que le titre de Vienne est repris par l'Evêque de Grenoble.
Dès le second siècle de notre ère, vers 150, une communauté chrétienne y prend forme sous l’impulsion de Saint Pothin, prêcheur probablement venu du Levant et traditionnellement reconnu comme premier Evêque de la ville. Celui-ci, avec plusieurs de ses condisciples, au nombre desquels la fameuse Sainte Blandine, y connaîtra le martyre en 177.
Remplacé par Saint Irénée, c’est sous le très long épiscopat de ce dernier, presque 50 ans, que l’Eglise connaît à Lyon son véritable essor, suite à quoi le Diocèse est, dès le IIIe siècle, élevé au rang d’Archidiocèse Métropolitain.
L’éclatement de l’Empire Romain ne bloque pas le développement de Lyon, qui devient la ville principale du Royaume des Burgondes, puis de Royaume de Bourgogne.
En 1078, le Pape Grégoire VII accorde à l’Archevêque de Lyon le titre de "Primat des Gaules", lui accordant ainsi de jure la prééminence sur les quatre provinces ecclésiastiques de l’ouest du Rhin .
Le développement spirituel, va alors croître en parallèle au développement politique des pouvoirs de l’Archevêque. A la mort du Roi Rodolphe III de Bourgogne, son demi-frère Burchard, Archichancelier du Royaume est alors Archevêque de Lyon, et il parvient à se faire reconnaître dans l’héritage du Roi pour la suzeraineté sur la ville de Lyon. Après des décennies de conflit avec une partie du clergé et de la bourgeoisie lyonnaise, ainsi que ses puissants voisins, tout particulièrement le Comte de Forez, un accord de partage fini par être conclu en 1173, au titre duquel, l’Archevêque et les Chanoines de Lyon reçoivent, avec le titre de Comte , l’autorité sur la ville de Lyon, tandis que le Comte de Forez reçoit l’essentiel des territoires que possédait l’Archevêché à l’ouest du Rhône.
Si ce n’est l’octroi au cours du Moyen-Age, après il faut le dire une série de révoltes, de grandes libertés communales aux bourgeois lyonnais, la situation reste en l’état jusqu’à la Révolution. Lyon, est alors une ville au commerce prospère, et à l’activité intellectuelle et religieuse active. L’Archevêché de Lyon, bien que dépourvu de Pairie , est l’une des places les plus recherchées au sein de l’Episcopat français, tant par les revenus qu’il procure que par la position spirituelle et sociale qu’il recouvre, à la tête duquel quelques un des prélats français les plus importants s’y succéderont.
Durant cette période, Lyon a pour suffragants les Diocèses d'Autun, de Chalon-sur-Saône, de Langres et de Mâcon.
Dans le courant du XVIIIe de nouveaux diocèses vont venir s'y adjoindre, celui de Dijon, créé en 1731, celui de Saint-Claude, établi en 1742 par sécularisation de l'Abbaye du lieu, celui de Chambéry, créé en 1779, et enfin celui de Moulins, créé en 1787.
Avec la Révolution Française, les choses sont bouleversées. L’Archevêque et le Chapitre perdent leurs pouvoirs politiques. Puis, avec la "Constitution civile du Clergé" l’ancienne carte ecclésiastique est abolie, chaque département devenant le siège d’un Diocèse, avec des Evêques élus par les assemblées départementales. La crise provoquée par cette loi sera majeure, de nombreux Prêtres et Evêques "réfractaires" sont arrêtés ou contraints à l’exil et de nouveaux Evêques "constitutionnels" nommés à leur place. Le Diocèse de Lyon devient Diocèse du Rhône-et-Loire, puis après la division du département du Diocèse du Rhône, avec rang métropolitain, sous le titre de Métropole du Sud-Est, et couvrant les départements du Rhône-et-Loire (puis du Rhône et de la Loire), du Puy-de-Dôme, du Cantal, de la Haute-Loire, de l’Ardèche, de l’Isère, de l’Ain et de la Saône-et-Loire
Il faudra attendre la signature du Concordat de 1801 pour que la situation s’apaise.
Au titre de cet accord, les Evêques "constitutionnels" sont démis, tandis que le Pape demande en parallèle aux anciens Evêques "réfractaires" encore vivants leur démission formelle. De nouveaux prélats "concordataires" sont proposés par le Premier Consul (et bientôt Empereur) au Pape qui ensuite les nomme formellement.
La Révolution n’a pas pour autant détruit l’importance spirituelle de Lyon, et justement dans le cadre du Concordat, Bonaparte réserve l’important Archevêché de Lyon à son oncle Joseph Fesch.
Lyon conserve son rang métropolitain, avec maintenant pour suffragants, les Diocèses de Chambéry, Grenoble, Mende et Valence.
A la Restauration, le nouveau concordat de 1822, modifie la province métropolitaine de Lyon, en lui accordant pour suffragants les Diocèses d'Autun, de Saint-Claude, de Dijon, de Grenoble et de Langres. Simultanément, l’Archevêque de Lyon adjoint à son titre celui de l’Archevêché supprimé de Vienne.
De son côté, le Cardinal Fesch est contraint à un exil qui le conduira à terminer sa vie à Rome, loin de toute activité politique. Toutefois, demeurant toujours Archevêque de Lyon en titre, son Diocèse sera en conséquence et jusqu’en 1839 dirigé par des Administrateurs apostoliques, Archevêques responsables d’un autre Diocèse, chargés d’assurer sans en porter le titre, l'administration religieuse et temporelle du diocèse et de la province métropolitaine.
De cette époque débute la baisse de l’influence politique des Archevêques lyonnais, qui vont progressivement se recentrer sur leur mission pastorale, y compris même lors de la fameuse révolte des canuts de 1831, où l’Archevêque (Administrateur apostolique) de Pins, dont les opinions légitimistes il est vrai connues et reconnues, ne l’incitaient évidemment pas à soutenir le gouvernement orléaniste, plaça son action sur un strict plan religieux et social, sans prendre parti politiquement et publiquement pour un camp ou l’autre.
Avec l’avènement de la République en 1871 et la montée de l’anticléricalisme d’Etat, la situation se tendra un peu, toutefois, Lyon demeure moins réceptive que d’autres à la dialectique républicaine, de sorte que même la crise de 1905, et son point d’orgue, la loi de Séparation de l’Eglise et de l’Etat n’y entrainent pas de crise aussi aiguë qu’en d’autres lieux du pays.
L’Archevêque de Lyon est devenu un pasteur, qui, sans doute plus tôt que d’autres, s’est éloigné de l’essentiel des considérations de politique nationale, pour se recentrer sur les dimensions sociales et spirituelles de son ministère. Le meilleur exemple que nous pouvons donner à ce constat réside certainement dans l’activité du Cardinal Gerlier durant la seconde guerre mondiale. En 1942, il fait lire dans toutes les églises de sa province une lettre restée fameuse sur les "limites des droits de l’Etat" et organise dans les paroisses sous son autorité, à travers les écoles catholiques, les séminaires, les monastères, les abbayes et les églises de véritables filières de protection et de sauvetage des juifs, action qui lui vaudra en 1980, à titre posthume, la distinction de "Justes parmi les Nations" accordé par le Mémorial de Yad Vashem.
Sur le plan de l'organisation, la grande refonte de la carte ecclésiastique française de 2002, modifie la province issue de 1822. L'Archevêché de Diocèse de Lyon et Vienne reçoit pour suffragants les Diocèses d'Annecy, de Belley-Ars, de Chambéry, Maurienne et Tarentaise, de Grenoble, de Saint-Etienne, de Valence et de Viviers.
Enfin en 2006, Lyon retrouve son intitulé originel de Diocèse de Lyon, tandis que le titre de Vienne est repris par l'Evêque de Grenoble.
Archidiocèse de Lyon
Commémoration du décès du Comte Rodolphe (Rudolf) II de Palatinat du Rhin
Aujourd'hui 4 octobre 2013, commémoration du 660e anniversaire du décès de Rodolphe (Rudolf) II de Wittelsbach, Comte Palatin du Rhin.
Rodolphe (Rudolf) II de Wittelsbach
Archevêques de Milan (Milano) - Angelo Scola
Angelo Scola
(Malgrate, 7 novembre 1941 - )
Evêque de Grosseto (1991),
puis Emerite de Grosseto (1995),
Recteur de l'Université pontificale du Latran (1995)
puis Patriarche de Venise (2001),
puis Archevêque de Milan (2011)
Cardinal-Prêtre (2003), puis Cardinal des Santi XII Apostoli (2003)
puis Emerite de Grosseto (1995),
Recteur de l'Université pontificale du Latran (1995)
puis Patriarche de Venise (2001),
puis Archevêque de Milan (2011)
Cardinal-Prêtre (2003), puis Cardinal des Santi XII Apostoli (2003)
Archevêques de Milan (Milano) - Dionigi Tettamanzi
Dionigi Tettamanzi
(Renate, 14 mars 1934 – )
Archevêque d’Ancône et Osimo (1989),
puis Secrétaire-Général de la Conférence des Evêques d’Italie (1991),
puis Archevêque de Gênes (1995),
puis Archevêque de Milan (2002),
Archevêque d’Ancône et Osimo (1989),
puis Secrétaire-Général de la Conférence des Evêques d’Italie (1991),
puis Archevêque de Gênes (1995),
puis Archevêque de Milan (2002),
puis Emérite de Milan (2011)
Cardinal-Prêtre (1998), puis Cardinal de Saint-Ambroise et Saint-Charles (1998)
Cardinal-Prêtre (1998), puis Cardinal de Saint-Ambroise et Saint-Charles (1998)
Archevêques de Milan (Milano) - Carlo Maria Martini
Carlo Maria Martini
(Turin, 15 février 1927 - Gallarate, 31 août 2012)
Archevêque de Milan (1979),
Archevêque de Milan (1979),
puis Emérite de Milan (2002)
Cardinal-Prêtre (1983), puis Cardinal de Sainte-Cécile (1983)
Cardinal-Prêtre (1983), puis Cardinal de Sainte-Cécile (1983)
Anniversaire de l'Emir Saud bin Rashid d'Oumm al Qaïwaïn
Aujourd'hui 1er octobre 2013, 61e anniversaire de SA le Cheik Saud bin Rashid Al Mu`alla, Emir d'Oumm al Qaïwaïn.
Saud bin Rashid d'Oumm al Qaïwaïn