(Saujon, 28 juin 1864 – Nice, 3 janvier 1938)
Vicaire-Général de Saint-Brieuc
Evêque d’Amiens (1915),
puis Archevêque de Rouen (1920),
puis Archevêque titulaire de Mélitène, Emérite de Rouen (1936)
L'actualité et l'histoire à travers les armoiries, les drapeaux, les décorations et la généalogie.
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Arnaud,
RépondreSupprimerMerci de l'honneur que vous me faites de considérer mes remarques sur la ville d'Albert. Soyez assuré qu'elles ne sont pas prétentieuses, ma connaissance est très limitée en héraldique, même si ma passion est ancienne. Et puisque je vous tiens, s'agissant d'un autre évêque d'Amiens, Mgr André Du Bois de la Villerabel, j'aurais une autre remarque. Vous présentez trois arbres (ce sont plus exactement des pins) de sinople sur une terrasse de sable. La terrasse a une justification, vous le lirez plus loin. Mais Mgr de La Villerabel portait, lui, ses pins arrachés, sans terrasse. C'est ainsi qu'on voit son blason sur un vitrail qui lui est contemporain dans la salle des Etats de l'archevêché de Rouen, qu'on les voit sur une plaque sculptée dans la cathédrale de Rouen, et c'est ainsi que l'homme d'Eglise illustrait ses imprimaturs. Certes, la famille Du Bois de Villerabel portait ses pins sur une terrasse de sable (nous y voilà), "d'argent à cinq pins de sinople rangés sur une terrasse de sable", mais ils étaient cinq, ces pins : monseigneur n'en a pris que trois au jardin familial, et il ne les a pas replantés chez lui!
A ce sujet, pouvez-vous me dire si les évêques actuels portent encore "obligatoirement" un blason , qui leur attribue et sur quels critères, et s'ils ornent encore les bagues épiscopale et illustrent encore les imprimaturs ?
Bon, maintenant c'est sûr, je ne vous embête plus.
Amitiés
Jacques DULPHY
Merci de nouveau. C'est corrigé. Si j'avais été un peu plus attentif, j'aurais d'ailleurs pu facilement éviter cette erreur, la plaque de la cathédrale de Rouen étant asses facile à trouver sur internet. Comme quoi, un second regard est toujours utile.
RépondreSupprimerPour ce qui concerne les Evêques actuels, ils ont la possibilité de porter des armoiries, et dans ce cas de les utiliser lorsque nécessaire (par exemple sur des imprimaturs), mais n'en ont pas l'obligation.
Ensuite, c'est une question culturelle, selon les pays et les époques. Pour le cas de la France, durant les années 70'/80', l'usage des armoiries pour les Evêques, Archevêques et même Cardinaux, avait quasiment disparu, tandis que dans le même temps, leurs homologues italiens ou allemands continuaient de perpétuer cet usage. Depuis la fin des années 90' et plus encore depuis le nouveau millénaire, cet usage connait en France un important renouveau, et aujourd'hui un nombre très significatif d'entre eux, sans doute même maintenant beaucoup plus de la moitié utilisent de nouveau des armoiries.
L'attribution est libre. En pratique elle provient généralement d'une initiative venant de l'entourage du prélat (paroissiens et/ou membres du chapitre ou du conseil diocésain), le choix du dessin se faisant alors en concertation entre les personnes à l'initiative de la démarche et le dessinateur, avec éventuellement l'approbation du futur bénéficiaire. Moi-même, je crée et dessine (dans ce cas particulier gratuitement) des armoiries épiscopales selon cette démarche. En tant que dessinateur et héraldiste, dans ces situations, en dehors du dessin, mon rôle consiste généralement à d'abord canaliser la demande en vue de conserver au dessin futur une certaine simplicité et donc à limiter la symbolique que l'on souhaite illustrer à juste un ou deux symboles essentiels, sans se disperser vers une multitude de références, qui rendraient le dessin surchargé.
Merci Arnaud de ces renseignements que je n'aurais pas trouvé ailleurs, au sujet de l'attribution des blasons épiscopaux. Je n'aurai pas, malgré ma curiosité dévorante, l'audace de vous demander sur quelles éminences acclésiastiques contemporaines vos fées héraldistes se sont penchées ?...
RépondreSupprimerCordialement
Jacques Dulphy
Je ne donne pas de noms, d'autant que mes interventions sont ou ont été de nature très variées, depuis le simple conseil, jusqu'à la création complète, en France mais aussi à l'étranger (avec internet, il n'y a pas de frontière). Sachez simplement qu'à titre d'exemples sortant un peu de l'ordinaire par leur originalité ou leur prestige, j'ai travaillé sur les armoiries d'un Cardinal français aussi bien que sur celles d'un Evêque américain catholique romain mais de rite oriental.
RépondreSupprimerVotre discrétion, dont je me doutais bien, est respectable. Je ne vous en tiens pas rigueur !
SupprimerJD
Arnaud
SupprimerNon, chez vous j'avais bien vu que c'était la croix de la Ld'H (un peu anticipée, mais bon...)et non celle de Léopold, mais je voulais dire que la Croix de Léopold attribuée par WP (et jamais par vous), n'était pas justifiée. Vous n'êtes pas tombé dans le panneau. Je les aime bien, à WP, et j'aime bien leur projet, mais les vraies sources valent toujours mieux.
Amitiés
JD
Arnaud,
RépondreSupprimerMgr de La Villerabel était aussi primat de Normandie. Il a été fait chevalier de la LH en 1931 (après son épiscopat d'Amiens). WKP lui attribue par erreur la Croix de Léopold, à la faveur d'un copié-collé trop vite lu, à mon avis, avec un chapitre concernant l'auteur de son oraison funèbre. Sauf erreur, que vous n'avez pas intégrée, Mgr de La Villerabel n'avait pas la croix de Léopold.
Bon, ch'est toute
JD
Il ne s'agissait pas ici de la croix de Léopold mais bien de la LH. Ayant initialement préparé le dessin pour Rouen, je n'avais pas fait attention en le modifiant pour Amiens qu'à cette date il n'avait pas encore la LH (alors même que j'avais récupéré son dossier sur Léonore où la date du 11/11/1931 est explicitement mentionnée). Voila encore une preuve qu'une seconde lecture est toujours utile... et accessoirement que lorsque la chose est mal embarquée avec un dessin elle l'est jusqu'au bout, puis que maintenant nous en sommes à la troisième version...
RépondreSupprimerMerci encore.