Hugues II le Pacifique de Bourgogne
(v.1085- v. février 1143)
Prince du Sang
Duc de Bourgogne (1103)
Il s'est marié avec :
(v.1116) Félicie Mathilde de Mayenne
Félicie Mathilde de Mayenne
(? - ap..1162)
Duchesse consort de Bourgogne (v.1116),
puis Duchesse douairière de Bourgogne (1143)
Bonjour m'sieur, je suis Gianfranco ecrire de l'Italie. Mes félicitations, le blog c'est magnifique et professionelle.
RépondreSupprimerUne question, le blason de la duchesse Sybille de Bourgogne est le meme de la comtesse savoyarde Alice de Mérania. C'est possible? Merci.
P.S.
Pardenne moi, n'ecrire pas bien le francaise
Bonjour,
RépondreSupprimerSybille de Bourgogne était la fille du Comte Palatin Guillaume Ier de Bourgogne (le Comté Palatin de Bourgogne correspond à l'actuelle Franche-Comté).
De son côté Alix (Adélaïde) de Méranie était la fille d'Othon Ier d'Andechs, Comte d'Andechs, Duc de Méranie et de Béatrice II de Hohenstaufen, Comtesse Palatine de Bourgogne. A la mort sans héritier de son frère Othon II (Othon III pour le Comté de Bourgogne) Adélaïde devient à son tour Comtesse Palatine de Bourgogne et de ce fait reprend les armes du Comté.
Il est donc normal que Sybille et Alix (Adélaïde) portent les mêmes armoiries.
Merci.
SupprimerLa duchesse Félicité porte les mêmes armes que la famille de Matheflon, ancienne famille angevine. Est-ce une simple coïncidence ?
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe ne suis pas un spécialiste de ces deux familles, mais si l'on en croit l'Abbé d'Angot(Armorial monumental de la Mayenne), cette identité d'armoirie pourrait être la conséquence du mariage de Thibaut Ier de Mathefelon avec Mathilde de Mayenne (v.1187), la famille de Mathefelon ayant à cette occasion repris les armoiries des Mayenne.
Mais, je le répète, n'étant pas spécialiste de ces familles, je répète ce que je lis mais n'affirme rien.
Ça me semble toutefois être une hypothèse tout à fait plausible étant donné que l'héraldique n'en était qu'à ses débuts et que les nobles cherchaient souvent (si ce n'est toujours) à épouser des femmes de plus haute condition.
RépondreSupprimerOn retrouve un peu ce même cas de figure avec l'union d'un comte d'Anjou et d'une Vendôme.
RépondreSupprimerMerci en tout cas de cette intéressante hypothèse.