Dès le Moyen-Age, la Province de Sens compte sept suffragants, à savoir les Diocèses de Chartres, d'Auxerre, de Meaux, de Paris, d'Orléans, de Nevers et de Troyes.
En 1622, lorsque Paris accède à son tour au rang d'Archidiocèse, Chartres, Orléans et Meaux sont détachés de Sens pour rejoindre la nouvelle Métropole.
Avec la Constitution civile du clergé de 1790, l'Archidiocèse de Sens se retrouve officiellement supprimé et remplacé par le Diocèse constitutionnelle de l'Yonne, lequel perd sa position de Métropolitain et se retrouve rattaché à Paris.
Puis, avec le Concordat de 1801, le Diocèse est carrément supprimé pour être rattaché à celui de Troyes, tandis que l'Archevêque de Paris prend le titre d'Archevêque de Paris, de Reims et de Sens.
Le projet de Concordat de 1817 prévoit la restauration de l'Archidiocèse de Sens avec pour suffragants les Diocèses d'Auxerre, de Moulins, de Nevers et de Troyes, mais celui-ci n'entre pas en vigueur.
Il faut attendre le Concordat de 1822, pour que la Province métropolitaine de Sens soit rétablie avec pour suffragants Moulins, Nevers et Troyes. Le Diocèse d'Auxerre n'étant finalement pas rétabli pour être totalement rattaché à Sens, l'Archidiocèse modifie son nom pour adopter celui de Sens (-Auxerre).
La situation demeure inchangée jusqu'en 1954, date à laquelle est constituée la nouvelle prélature de la Mission de France, implantée à Pontigny, qui est rattachée comme quatrième suffragant à Sens (-Auxerre).
En 1973, la résidence de l'Archevêque est déplacée de Sens à Auxerre.
La réorganisation de 2002 modifie profondément la situation. Tout en conservant son rang d'Archidiocèse, Sens (-Auxerre) perd sa position de Métropolitain pour se trouver maintenant rattaché à la Province ecclésiastique de Dijon, au côté des Diocèses d'Autun, de Nevers et de la Mission de France. La situation demeure depuis inchangée.
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