A la fin de l'Ancien Régime, l'Archevêque de Toulouse compte pour suffragant les Evêques de Lavaur, de Lombez, de Montauban, de Mirepoix, de Pamiers, de Rieux et de Saint-Papoul.
Avec la Constitution civile du clergé de 1790, l'Archidiocèse de Toulouse se retrouve officiellement supprimé et remplacé par le Diocèse constitutionnelle de Haute-Garonne, auquel est associée la position de Métropolitain du Sud.
La situation se normalise après le Concordat de 1801 qui voit l'Archidiocèse de Toulouse reconstitué. Son territoire se retrouve augmenté de tout ou partie des Diocèses non-reconstitués de Saint-Bernard-de-Comminges, de Saint-Lizier-de-Couserans, de Lectoure, de Lombez, de Mirepoix, de Rieux et de Saint-Papoul. Il a alors pour suffragants les Diocèses d'Agen, de Bayonne, de Cahors, de Carcassonne et de Montpellier.
Par le nouveau Concordat de 1822, la Province métropolitaine de Toulouse, qui à cette occasion prend le nom de Toulouse (-Narbonne), se retrouve une nouvelle fois modifiée. L'Archidiocèse a alors pour suffragants les Diocèses de Carcassonne, de Montauban et de Pamiers. Cette organisation demeurera inchangée jusqu'en 2002.
Entre temps, en 1935, l'Archidiocèse change une nouvelle fois de nom pour devenir celui de Toulouse (-Narbonne-Saint Bertrand de Comminges-Rieux).
La réorganisation de 2002 modifie profondément la géographie de la Province ecclésiastique de Toulouse, qui se retrouve décalée vers l'ouest et étendue vers le nord. L'Archidiocèse, qui conserve sa position de Métropolitain, a depuis lors pour suffragants les Diocèses d'Albi, d'Auch, de Cahors, de Montauban, de Pamiers, de Rodez-Vabres et de Tarbes et Lourdes.
Enfin, en 2006, pour tenir compte de la nouvelle géographie de la province, l'Archidiocèse change une nouvelle fois de nom pour prendre celui de Toulouse (-Saint Bertrand de Comminges-Rieux).
Il me semble que le pallium des métropolites possèdent 5 et non pas 7 croix. Elles symbolisent les Cinq Plaies de la Passion.
RépondreSupprimerLa pointe inférieure du pallium est noire de manière à symboliser la patte d'un agneau. Cette agneau est à la fois le Christ offert en sacrifice eucharistique mais aussi le fidèle dont l'évêque doit prendre soin en lieutenance du Bon Pasteur.
Il existe selon les époques et les auteurs de nombreuses variantes dans la représentation du décor du pallium.
RépondreSupprimerJ'ai dans documentation de nombreux exemples avec 3, 4, 5 ou encore 7 croix, avec on non extrémité noire, de différentes époques et origines géographiques.
Ici, il n'est pas nécessaire d'aller chercher bien loin, dans les armoiries en usage officiel actuellement du Pape Benoit XVI, le pallium est dessiné avec seulement trois croix, qui plus est rouges à la place du plus habituel noir.
Dans son armorial des Prélats français (1906), Saint-Saud dit que le pallium doit avoir six croix.
Dans son armorial des Cardinaux, Archevêques, etc. (1874) Tausin, lui ne se mouille pas trop en indiquant que la pallium est chargé "de trois ou de plusieurs petites croix pattées de sable", et je pourrais ainsi multiplier les exemples.